Workshop 333 / « Et encore le printemps »
du lundi
au samedi
Saint-Cyr-sur-Mer et environs
Durant quatre jours, un groupe de six étudiant·es en 3e année Art et les enseignants-artistes Stéphanie Cherpin et Laurent Faulon partent à la rencontre de lieux insolites dans la région de Saint-Cyr : une grotte, une piscine abandonnée, une calanque, une usine désaffectée… Chaque jour un lieu différent, générant des émotions différentes.
Les étudiant·es sont amené·es à inscrire dans chaque espace un geste artistique témoignant de leur perception du contexte proposé : un jour ce pourra être un film, un autre une sculpture, et le jour d’après… peut être une composition sonore.
Selon le site investi, un·e artiste différent·e est invité·e à les accompagner. Son travail rentre en résonnance avec le contexte rencontré, les matériaux que l’on peut y trouver ou les enjeux que l’on peut y déceler.
Jean-Baptiste Sauvage les guidera dans les espaces industriels ou construits, en les initiant à sa pratique d’intervention in situ hors contexte artistique.
Linda Sanchez leur fera découvrir les sites naturels en les invitant à mettre au travail les éléments, les usages, les formes et les sons qu’on y trouve.
Ce workshop 333 est intégré au projet de recherche et de création « Effondrement des Alpes »
Jean-Baptiste Sauvage – biographie
Né à Saint-Étienne en 1977. Il vit et travaille à Marseille. Qu’il emprunte des logos ou des motifs trouvés dans la publicité pour les réinjecter dans le réel, ou qu’il s’appuie sur une recherche spécifique comme le projet Olt, son travail s’élabore le plus souvent à partir de gestes in situ. Ses interventions peuvent se déployer dans l’environnement urbain (comme la série de peintures murales qu’il a entamée en 2011), ou dans les espaces d’exposition. Elles se prolongent aussi à travers des projets éditoriaux (On Forme, en 2009, Razzle Dazzle / Blue Line, en 2014). Il privilégie également les collaborations avec des artistes, ou des graphistes. (…) son travail est porteur d’une réflexion « sur les idéologies et les dysfonctionnements dénotés par la formalisation et la « pictorialisation » de nos espaces de vie » (Anne Giffon-Selle).
Expositions (sélection)
- 2020 / Target Manifesta / parallèles du Sud – production Planète Émergences
La route d’or le Mans, Piacé, France
- 2019 / Dans le Sens de Barge La Seine, France
- 2018 / Galerie Showcase – Grenoble, France
MRAC La complainte du progrès / exposition collective – Sérignan, France
Hinterconti Hambourg, Allemagne
- 2017 / SNAP Project – Lyon, France
Sextant & + – Marseille, France
EAC fondation Honegger – Mouans-Sartoux, France
- 2016 / (De) hors les murs – Cluses, France
- 2015 / Rond Point Project – Marseille, France
L’Assaut de la menuiserie – Saint-Étienne, France
- 2014 / Art-cade / Galerie des Bains douche – Marseille, France
Galerie Jacques Cerami – Charleroi, Belgique
MAC Lyon – Lyon, France
Syndicat Potentiel Strasbourg – Strasbourg , France
- 2013 / Les Subsistances – Lyon, France
CAP – Saint-Fons, France
Novacierie / Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne – Saint-Chamond, France
- 2011 / Biennale de Lyon / Résonance – Lyon, France
Rond Point Project – Port Saint-Louis du Rhône, France
Art Brussels – Bruxelles, Belgique
- 2010 / Institut SPSI – Shangai, Chine
Centre d’Art Contemporain ECCO – Brasilia, Bresil
- 2009 / INDISCIPLINES 2009 festival art contemporain – Nice, France
- 2008 / Fundament Foundation – Tillburg, Pays-Bas
- 2007 / SpaceInvasion – Vienne, Autriche
- 2005 / Galerie Object not Found – Monterrey, Mexique
- 2004 / Centre Culturel Français de Kigali – Kigali, Rwanda
- 2004 / Le (9) Bis – Saint-Étienne, France
- 2001 / Biennale Internationale d’Art Contemporain – Lyon, France
- 2000 / Casino Luxembourg – Luxembourg ville, Luxembourg
Linda Sanchez – biographie
« Cultivant la poésie des inventaires, Linda Sanchez passe le quotidien au crible de son regard, hyperactif. L’observation du réel, y compris ce qu’il comporte de plus anecdotique a priori, constitue au sein de sa démarche une activité maîtresse dont émane un ensemble de notes, micro expériences, faits et gestes faisant œuvre. Extractions, prélèvements et autres récupérations nourrissent une œuvre qui se plaît à explorer les espaces interstitiels et transitoires, refuges de tous les possibles. Au statut de produit fini, ses œuvres préfèrent le fragile équilibre de figures in progress. Lorsqu’elle ne se contente pas de « braconner » les situations irrégulières que met à sa disposition le réel comme autant de ready made prêts à être cueillis, l’artiste a le plus souvent recours à des matériaux usuels et pauvres, empruntés à la sphère domestique, de la purée de pomme de terre (En attendant que ça refroidisse ?, 2006) au papier à imprimer en passant par le bois et la vaisselle ». (Anne-Lou Vicente)
Expositions individuelles
- 2018 / Les écarts serrés, dans le cadre du partenariat pour la bourse Révelations Emerige, Galerie Papillon, Paris
- 2017 / Otium #3, Institut d’art contemporain, Villeurbanne / Rhône-Alpes
- 2016 / Cabaret flux, Maison Salvan, Labège
Colonie, centre IME Lostanges, Navès, résidence dans le cadre du dispositif Culture-Santé avec le partenariat de l’ADIAF
- 2015 / La détente II, L’Angle, Espace d’art contemporain, La-Roche-sur-Foron
- 2014 / Débattre la mesure, Centre culturel INSA, Lyon
Incidents de surface, Prix Bullukian, Fondation Bullukian, Lyon
- 2011 / Plan sur ligne et point, Musée-Château, Annecy
- 2009 / Ritournelle et déhanchement, Galerie Bertrand Grimont, Paris
- 2007 / S’il y a des moucherons, c’est qu’il doit y avoir des araignées, Galeries Nomades de l’Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, Angle Art Contemporain, Saint-Paul-Trois-Châteaux
Images (avec l’aimable autorisation des artistes) : 1. Razzle Dazzle n° 4 Undinelux – la Seine (F), 2019 – photo : Jean-Baptiste Sauvage / 2. Portrait – photo : Jean-Baptiste Sauvage / 3. Station service, rond rouge avec Olivier Mosset- Peyrus (F), 2017 – photo : Jean-Baptiste Sauvage / 4. Contrepart, 2006 – 13 feuilles A4 80g/100, brique de 2,4 kg, photo : Linda Sanchez / 5. Le lacet (en cours), 2016 – plâtre, terre rouge, corde (130 x 113 x 15 cm) – photo : Linda Sanchez
Le volet recherche du projet « Effondrement des Alpes » est soutenu par le programme européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020 et a bénéficié à ce titre d’une subvention européenne (Fonds européen de développement régional) et fédérale couvrant 65% du coût total du projet de 1,1 M €.
Avec le soutien de :