Workshop situé des étudiant∙e·s en 5e année Design à Embrun-les-Bains
du lundi
au samedi
Embrun-les-Bains
Dans le cadre du master « Les temps qui fondent », les étudiant·e·s en 5e année Design à l’ESAAA se déplacent à Embrun-les-Bains pour un workshop situé. Cette expérience clôture une série de voyages (dans les Alpes de Haute Provence, dans le Tessin Suisse ou dans la Drôme) qui ont permis aux étudiant·e·s en Design de travailler, entre autres, les questions du temps et de l’espace en milieu alpin.
Ancrage
« Des temps longs qui nous apparaissent par symptômes. Des résurgences temporelles qui tout à coup surgissent dans notre présent. D’un éclair, l’étrange sentiment que ces choses éveillent notre conscience. Un étonnement qui dure et qui embraye sur des idées. Il suffit de faire un trou dans le temps, des trouées pour s’occuper. Des espacements pour penser le milieu, comme produire des éclats dans un processus de pensée. Leur forme est seconde. Elle ne peut servir, elle vient en addition, au-delà de la fonction. Le domaine de la forme c’est le sentiment. Ici, dans ce master Design, ce sont ces questions qui traversent les déplacements des étudiants. Le temps, l’espace, les moments comme des éclats, au présent. Des situations, des contextes, des gens avec une conscience attentive. La construction d’un rapport au monde n’est pas un design ergonomique, c’est un design situé, au travail avec les idées et le milieu, à l’avenir. »
Un travail d’investigation et d’écriture
« Le workshop permettra d’aborder plusieurs pistes d’investigation : le barrage artificiel de Serre-Ponçon qui a modifié le paysage et comme réserve d’eau du grand sud-est, le centre d’art contemporain d’Embrun-les-Bains, mais surtout la découverte récente, à la suite de travaux de restauration d’un château féodal du coin, d’un dessous de parquet entièrement calligraphié par le charpentier qui l’a posé et dont les écritures déroulent le récit du village, des habitants de l’époque ; le tout mêlant anecdotes et culture locale…
Donc un contexte à investir, mais aussi un prétexte à aborder la rédaction du mémoire de fin d’études de cette année, tel le charpentier chroniqueur du dessous des planches, regrouper récits et idées de la traversée de ces moments, lieux et expériences. Et activer une conscience au présent, la forme de ces temps et la fondation des idées. »
Le master «Les temps qui fondent» et le projet «Effondrement des Alpes»
Partant d’expériences et d’études situées, rencontrant les conséquences du réchauffement climatique sur le territoire alpin, les étudiant·e·s du master Design « Les temps qui fondent » explorent l’espace et le temps. Ils et elles sont également impliqué·e·s dans le projet européen « Effondrement des Alpes », mené par l’ESAAA et le Centre de la photographie Genève.
Le volet recherche du projet « Effondrement des Alpes » est soutenu par le programme européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020 et a bénéficié à ce titre d’une subvention européenne (Fonds européen de développement régional) et fédérale couvrant 65% du coût total du projet de 1,1 M €.
* Image : Embrun-les-Bains, Capture écran sur fr.mappy.com
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