La mer de plexiglas
6.03.2019
- La journée d’étude a eu lieu dans la salle de conférences de l’ESAAA (52 bis, rue des Marquisats, 74000 Annecy)
- Une proposition de l’Unité de Recherche de l’ESAAA
Derrière un titre aux allures de roman d’anticipation dystopique, La Mer de Plexiglas a proposé de constituer, durant une journée, un bureau d’étude appelé à réfléchir de façon expérimentale et spéculative à la réponse à apporter à la disparition programmée de la Mer de Glace. Sous l’effet du changement climatique, ce grand glacier, comme bien d’autres, ne sera plus qu’un souvenir dans quelques décennies. Une solution a été alors proposée, paradoxale et provocatrice, qui pousse à se réunir philosophes, scientifiques, artistes, architectes, techniciens spécialistes des matériaux plastiques afin de penser autrement notre rapport à la transformation environnementale.
Comment dépasser la position éthique et politique de la déploration impuissante ou de l’action curative marginale ? Les enjeux esthétiques ont été ici essentiels, car toute action, toute création, toute réflexion en direction d’une telle question dépendent de notre capacité à repenser les coordonnées de notre expérience de la nature. Mais comment dès lors nous affranchir de la mélancolie d’inspiration romantique que les paysages d’altitude ont tant inspirée, et qui voit désormais son horizon sublime s’effondrer ? Comment trouver les ressources pour repenser les coordonnées subjectives de notre expérience de la nature, au-delà d’une esthétique verte qui se limiterait à piquer notre perspective de quelques touches écologiques ?
Tout comme il y a une deep ecology, il y aurait une esthétique environnementale profonde qui consisterait à mettre en question, pour mieux la réélaborer, la structure même de la relation esthétique à la nature. Cela a-t-il encore un sens, par exemple, de situer la réflexion à partir du schéma qui pose l’existence d’un sujet contemplant à distance un objet naturel, comme sur un promontoire offrant au touriste le panorama de la Mer de Glace ? La question se pose d’autant plus lorsque ce touriste n’a plus envie de photographier ce paysage qu’il juge tellement plus beau et majestueux dans les images du siècle passé…
Afin de prendre la mesure du dérèglement des représentations qui accompagne celui du climat, les participants à la 4e journée d’étude « Effondrement des Alpes » ont saisi le cas de ce glacier. Le choix a reposé sur sa dimension spatiale, temporelle et symbolique, suffisamment vaste pour cristalliser métonymiquement tout un monde, et à la fois suffisamment délimité pour situer concrètement la réflexion. Celle-ci est partie de l’hypothèse d’une substitution de la glace par le Plexiglas. De même que ce matériau présente d’intéressantes propriétés de « biréfringence » (ou double réfraction), permettant d’obtenir par photoélasticité, selon les conditions lumineuses, d’impressionnants phénomènes chromatiques, se sont croisés de façon interdisciplinaire les éclairages, afin de déployer de nouvelles nuances théoriques et pratiques dans l’approche de la question environnementale, au-delà du « tout vert ». À travers notamment des interventions appelées « irisations », ont été mis à contribution y compris la mise à nu cynique, le calcul utilitariste ou la rêverie pour élargir et colorer les franges de la pensée, afin d’y déceler de nouveaux possibles.
Programme
9h15 : ACCUEIL
9h30 : PRÉSENTATION DE LA JOURNÉE
Qui a peur de la Mer de Plexiglas ?
David Zerbib
Professeur de Philosophie de l’art, coordinateur de l’Unité de Recherche de l’ESAAA
9h45 : CONFÉRENCE
Les ruines d’un monde brisé
Hicham-Stéphane Afeissa
Professeur agrégé, docteur en philosophie, docteur en géosciences et environnement
10h15 : IRISATION #1
Montagne – film, 8’47’’, couleurs, 2010
Jennifer Douzenel
Artiste
10h30 : CONFÉRENCE
Glaciers, tourisme et changement climatique, des pratiques en mutation
Emmanuel Salim
Doctorant en géographie, laboratoire EDYTEM – USMB
11h : PAUSE
11h15 : IRISATION #2
Ici bientôt : la plasticulture pour un nouveau paysage alpino-spanique
Didier Tallagrand
Artiste et enseignant à l’ESAAA
11h30 : CONFÉRENCE
Mer de Glace. Une archéologie des représentations
Joël Serralongue
Archéologue
12h15 : IRISATION #3
La moraine des images
Quentin Lazzareschi
Artiste chercheur en DSRA à l’ESAAA
12h30 : DISCUSSIONS
13h : DÉJEUNER
14h : CONFÉRENCE
Toute pierre est montagne en puissance
Marina Seretti
Maître de conférences en Philosophie de l’art à l’Université Bordeaux-Montaigne
14h45 : IRISATION #4
Réemployer la montagne
Cécile Guichard
Designer, co-gérante de ROTOR DC et chercheuse en DSRA à l’ESAAA
15h : CONFÉRENCE
Synthetic Landscape Elements
Benoît Jeannet
Photographe et artiste
15h30 : IRISATION #5
À qui appartiennent les nuages ?
Mabe Bethônico
Artiste-chercheuse, associée au projet « Effondrement des Alpes »
15h45 : PAUSE
16h : DISCUSSION
E la nave va : Mer artificielle et réinvention d’une réalité naturelle
Filippo Broggini
Architecte, fondateur de BlueOffice Architecture à Bellinzona (Suisse)
en dialogue avec Nicolas Tixier, Architecte, professeur HDR à l’École Supérieure d’Architecture de Grenoble et professeur à l’ESAAA.
16h30 : CONFÉRENCE
Un soleil difficile. Les métaphores de la transparence
Mathilde Sauzet-Mattei
Artiste, commissaire d’exposition et enseignante à l’ESAAA
17h : IRISATION #6
The Brow Bar
Anne-Sarah Huet
Poète et économiste, chercheuse en DSRA à l’ESAAA
17h15 : IRISATION #7
Lecture de Contre l’effondrement : agir pour des milieux vivaces de François Thoreau et Benedikte Zitouni (sur une proposition de Naïm Aït-Sidhoum et Stephen Loye)
Les étudiantes et étudiants de 5e année Design & Espace
17h30 : DISCUSSIONS
Contributions artistiques des étudiants : Coralie Sanchez, Léonard Contramestre et le binôme Studio TEC
Les intervenants et leur contribution
David Zerbib
Qui a peur de la Mer de Plexiglas ?
Coordinateur de l’Unité de Recherche de l’ESAAA et Professeur de philosophie de l’art, il enseigne également à la Haute École d’Art de Design de Genève (HEAD). Il a notamment publié, dans le cadre de son activité de recherche à l’ESAAA : In octavo. Des formats de l’art (Presses du réel – ESAAA, 2015).
Hicham-Stéphane Afeissa
Les ruines d’un monde brisé
Le propos est tout d’abord d’examiner, dans la perspective élaborée par les théoriciens d’esthétique environnementale d’obédience cognitive, les conditions historiques sous lesquelles les paysages de montagnes ont pu faire l’objet d’une appréciation esthétique aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ayant conscience d’avoir considérablement dégradé ce type de paysages, se pose la question si l’Homme ne refuserait pas de leur reconnaître encore une quelconque beauté. Est-il possible et est-il souhaitable de voir autre chose dans le paysage alpin que les ruines d’un monde que l’Homme a brisé ?
Professeur agrégé, docteur en philosophie, docteur en géosciences et environnement, Hicham-Stéphane Afeissa est l’auteur d’une dizaine de livres, notamment de La fin du monde et de l’humanité (PUF, 2014) et d’un volume de Textes-clés dédié à l’esthétique de l’environnement (Vrin, 2015). Il vient de publier une Esthétique de la charogne aux éditions Dehors.
Jennifer Douzenel
Montagne (film, 8’47’’, coul., 2010)
L’artiste conçoit ses vidéos comme des tableaux s’inscrivant dans la continuité de la tradition picturale et où la temporalité se joue comme un élément plastique. Elle enregistre des moments du réel réduit au cadre d’un seul plan fixe. « Chasseuse de miracles », elle traque d’éphémères moments de grâce où la réalité est transfigurée. Silencieuses, ses vidéos appellent à la contemplation de l’inutile, dans une attention où semble pouvoir s’élucider la complexité du monde.
Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) et du programme SACRE, elle est représentée par la Galerie Catherine Issert.
Emmanuel Salim
Glaciers, tourisme et changement climatique, des pratiques en mutation
Le changement climatique entraîne de profondes modifications de la haute montagne. Avec le réchauffement du permafrost, le retrait glaciaire est le phénomène qui illustre au mieux ces mutations. Cependant, loin d’être de complets déserts, les glaciers sont l’objet de nombreux usages et pratiques. Après avoir été considérés comme la demeure des dieux, les glaciers sont notamment devenus d’extraordinaires attracteurs touristiques où les visiteurs se comptent en millions. Leurs disparitions progressives et inéluctables posent alors de nombreuses questions quant au devenir de ces espaces.
Emmanuel Salim est doctorant en Géographie au laboratoire EDYTEM. Son travail de thèse porte sur l’évolution des usages et pratiques touristiques dans les espaces glaciaires alpins. Le changement climatique actuellement en cours et le retrait glaciaire associé font donc de la Mer de Glace un terrain de prédilection pour ses recherches.
Didier Tallagrand
Ici bientôt : la plasticulture pour un nouveau paysage alpino-spanique
Mar de Plástico : tel est le nom d’une zone de près de 300 km2 située en Espagne près d’Almería. À perte de vue, des serres recouvertes de bâches en plastique abritent une agriculture intensive destinée à fournir des fruits et légumes à travers l’Europe.
Didier Tallagrand est artiste. Il s’intéresse au paysage et aux patrimoines (bâti mais aussi immatériel, folklorique et narratif) et propose le plus souvent des interventions dans le domaine public. Usant de l’art du jardinier, du photographe, du constructeur et du récitant, ses interventions réveillent et révèlent « le vivre ensemble de demain – quelque chose de profondément politique en somme ».
Joël Serralongue
Mer de glace, une archéologie des représentations
La Mer de Glace a suscité, à partir de la fin du XVIIIe siècle, la production d’une importante iconographie. Peintres, dessinateurs, puis photographes ont accompagné la transformation du regard porté sur la montagne, en même temps que les usages qui reliaient l’Homme à elle. Il s’agit de sonder les couches d’images accumulées de la Mer de Glace, en traversant les collections des musées et d’institutions publiques régionales, nationales et internationales, mais aussi certaines représentations inscrites dans l’histoire de la culture populaire.
Archéologue, Joël Serralongue a été en charge de l’archéologie au Département de la Haute-Savoie pendant 32 ans. Membre du Comité scientifique d’Asters, gestionnaire des Réserves Naturelles de Haute-Savoie, il observe depuis plusieurs années les effets du dérèglement climatique et mène par des prospections en montagne, à la recherche de traces d’exploitation des ressources naturelles et d’habitats disparus.
Quentin Lazzareschi
La moraine des images
Un reportage photographique réalisé sur la Mer de Glace à l’aide d’un appareil moyen format nous montre les aspects mutants d’un paysage que les touristes ne veulent plus photographier.
Quentin Lazzareschi est artiste et chercheur en art (DSRA), auteur d’un travail centré sur les questions de visibilité en tant qu’art. Il interroge les contextes, les situations (avec des actions, des interventions, des déplacements), la création d’objets en tant que sculptures, la documentation (avec des photographies, des textes), le récit.
Marina Seretti
Toute pierre est montagne en puissance
« Saturne au ciel des pierres » comme le surnomme Starobinski, Roger Caillois nous invite à pratiquer une mélancolie généreuse, capable pour ainsi dire d’actualiser la montagne à partir de la pierre. Son Esthétique généralisée vise à décentrer l’Homme pour replacer son imagination et ses productions dans le tissu même de la nature. Si les pierres, « entières même brisées », semblent alors rivaliser avec l’art au point de constituer le chiffre de son « destin tout entier », Caillois n’en fait jamais un motif de déploration ou de désistement artistique, mais une source de sérénité, où la reconnaissance de nos devoirs s’accompagne d’une rêverie sur la nature même de l’imagination.
Maître de conférences en philosophie de l’art à l’université Bordeaux-Montaigne, Marina Seretti a consacré sa thèse de doctorat aux Figures et théories du sommeil, de la fin du Moyen Âge à l’aube de l’époque moderne. Ses recherches récentes portent sur les pouvoirs de l’image, notamment les pierres de Caillois. Diplômée des Beaux-Arts d’Angers, elle nourrit ses recherches théoriques par sa pratique du dessin, de la gravure et de la fiction.
Cécile Guichard
Réemployer la montagne
Designer, chercheuse inscrite en DSRA à l’ESAAA (Recherche / Action), elle travaille sur le réemploi des matériaux de construction dans les Alpes. Porteuse du projet Rotor DC et coordinatrice du réseau NÎV, elle développe une pratique de design coopératif dédiée aux flux de matériaux dans l’industrie de la construction, et plus particulièrement aux stratégies de réemploi.
Benoît Jeannet
Synthetic Landscape Elements
Le paysage est l’invention d’une représentation. C’est à partir de cette idée que le livre A Geological Index of The Landscape (publié chez Mörel Books en 2018), a été conçu. Il s’agit d’une approche typologique donnant l’illusion d’exhaustivité et de systématisme, qui semblent faire l’inventaire des éléments physiques et inanimés constituant le paysage. Mais la sécheresse toute universitaire du titre est un trait d’ironie, rappelant que les fantasmes encyclopédiques sont aussi vains qu’ils sont séduisants. Synthetic Landscape Elements est un projet installatif qui déploie spatialement et conceptuellement cette idée, en matérialisant le besoin frénétique de l’Homme de ramener le monde à son échelle afin de se l’approprier.
Photographe et artiste, il développe une approche polymorphe et expérimentale de l’acte photographique. Achevant un Master en Arts visuels à la HEAD Genève, il enseigne aussi la photographie à l’École Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL). Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions (Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, Éric Mouchet Gallery, Paris, etc.) et a été récompensé par plusieurs prix en Suisse.
Mabe Bethônico
À qui appartiennent les nuages ?
Artiste-chercheuse, associée au projet « Effondrement des Alpes ». Diplômée du Royal Collège of art, Londres (Master et Doctorat), son travail artistique est basé sur des documents d’archives destinés à générer des narrations utilisant texte, image et son. Elle a exposé, entre autres, au Centre Georges Pompidou, au Centre de la photographie de Genève, aux 27e et 28e Biennales de Sao Paulo, au Kunstverein Munich, au HMKV Dortmund et au Kunsthal Aahus.
Filippo Broggini
E la nave va : Mer artificielle et réinvention d’une réalité naturelle
Un filtre polarisant, sous forme de grande voile, recouvre une vallée. La lumière qui est polarisée arrive sur un dispositif qui est soumis à des efforts. Il s’agit d’une sorte de passerelle qui se charge au passage des usagers. Par l’utilisation de la lumière polarisée, les efforts auxquels la forme est soumise sont révélés par des variations de couleur, en temps réel, suivant la méthode d’utilisation de la photoélasticité de certains matériaux plastiques, employée notamment pour vérifier le comportement statique des structures. La lumière se colore et s’affiche en « Réalité Autre » sous la passerelle. La rivière en dessous du glacier se charge ici de cette « Vision Autre » qui coulera vers tout le territoire en aval. Entre les flancs de la vallée, des végétaux consomment le CO2 en excès, distribué par l’entremise de cônes-entonnoirs.
Architecte, fondateur du BlueOffice Architecture à Bellinzona (Suisse). Depuis 1992, le BlueOffice Architecture explore des territoires à la lisière de l’architecture, du génie civil, des mathématiques, de la physique et du design. Sa démarche est fondée sur un dialogue fertile entre poésie et technologie, entre raison et émotion, entre forme, force et matière. Elle est développée dans le cadre de projets interdisciplinaires concernant le plus souvent des pavillons, abris à vélos, structures à géométrie variable et autocontraintes, passerelles, ponts, viaducs autoroutiers et protections acoustiques.
Mathilde Sauzet Mattei
Un soleil difficile. Les métaphores de la transparence
Un soleil difficile est le nom de l’exposition de l’artiste québécois François Lemieux dans laquelle il observe la métaphore de la transparence et ses transformations au cours de la modernité. Au regard de son analyse, Mathilde Sauzet Mattei revient sur les travaux et dispositifs présentés pour la 9e Biennale de Berlin par le collectif DIS, ainsi que sur l’usage du Plexiglas dans l’art contemporain.
Artiste et commissaire d’exposition, Mathilde Sauzet Mattei est la co-fondatrice de l’unité de recherche et d’actions artistiques « Les commissaires anonymes ». Diplômée du DNSEP de scénographie et espace public de la Haute École des Arts du Rhin à Strasbourg et d’un master Art Research and Praxis du Dutch Art Institute à Arnhem, elle est auteure d’articles pour des revues et des volumes collectifs. Le travail d’écriture constitue pour elle un medium qui doit susciter des expérimentations discursives et performatives.
Anne-Sarah Huet
The Brow Bar
Les environnements naturels sont susceptibles d’être désignés et remarqués comme tels, seulement parce qu’ils sont en sous-nombre par rapport aux environnements non naturels. Quand peut-on dire d’une chose qu’elle est rare ?
Une chose est considérée comme rare quand il n’existe pas beaucoup d’objets ou d’événements qui y sont similaires.
Ici, il s’agit de transférer dans un autre objet la signification qui était attachée à l’original.
Anne-Sarah Huet est poète et économiste, spécialiste de la théorie des jeux. MCF à l’Université de Montpellier 2, elle est aussi chercheuse en DSRA à l’ESAAA où elle développe une pratique performative du signal et des rétroactions. Elle écrit des textes théoriques et poétiques qu’elle présente sous la forme de communications académiques ou de performances dans des centres d’art (Mains d’Œuvres, 2018, les Laboratoires d’Aubervilliers, 2017…), et collabore à différentes revues et ouvrages collectifs.
Le Master « Les temps qui fondent »
Lecture de « Contre l’effondrement : agir pour des milieux vivaces » de François Thoreau et Benedikte Zitouni. Sur une proposition de Naïm Aït-Sidhoum, réalisateur et producteur, et Stephen Loye, artiste chercheur en DSRA à l’ESAAA.
Les étudiantes et étudiants du master Design & Espace « Les temps qui fondent » s’adonnent, en parallèle à leur production plastique individuelle, à un régulier travail de lecture collective. Cette pratique prend place dans des cadres divers : workshops in situ, interventions dans des évènements et expositions, programme radiophonique, etc. Le collectif s’intéresse ici à une lecture de circonstance : « Contre l’effondrement : agir pour des milieux vivaces », texte manifeste écrit à deux mains par François Thoreau et Benedikte Zitouni.
« Effondrement des Alpes » est un projet mené conjointement par :
- ESAAA : 52 bis, rue des Marquisats FR – 74000 Annecy / +33.450.33.65.50 / contact@esaaa.fr / www.esaaa.fr
- CPG : 28, rue des Bains CH – 1205 Genève / +41.22.329.28.35 / cpg@centrephotogeneve.ch / www.centrephotogeneve.ch
Le volet recherche du projet « Effondrement des Alpes » est soutenu par le programme européen de coopération transfrontalière Interreg France-Suisse 2014-2020 et a bénéficié à ce titre d’une subvention européenne (Fonds européen de développement régional) et fédérale couvrant 65% du coût total du projet de 1,1 M €.
Avec le soutien de :