Au fond, la forme
du jeudi au jeudi
L’ESAAA à La Fabric – Fondation Salomon
34 avenue de Loverchy – Annecy
Vernissage le jeudi 18 janvier à 18h30
Louis Andrews, Lucile Bery, Rémy Château, Johan Cosendaï, Emma Frelat, Ségolène Nicolazic, Léa Nugue, David Peneau, Coralie Sanchez, Nicolas Weber, Jiwon Yu
Exposition du 19 janvier au 22 février 2018 inclus: les jeudis, vendredis et samedis de 14h à18h.
Rencontre des artistes et des amis de la Fondation le 1er février 2018 à 19h.
Dans le contexte de l’exposition Supports/Surfaces à Carré d’art à Nîmes
Et en réponse à l’exposition Remise en forme à l’esban,
Claire Viallat et Kacem Noua organisent cette exposition d’étudiants autour des nouvelles formes de la peinture. L’objectif est de réaffirmer l’importance de la pratique picturale y compris dans une jeune génération d’artistes, qui, encore étudiants, l’investissent tous azimuts.
« La peinture reste pour eux le moyen le plus efficace et le plus investi pour rendre compte de la subjectivité d’une histoire personnelle, pour témoigner du passage du temps par les traces de mutation de l’habitat dans l’espace urbain, pour réaffirmer le statut de l’image dans ses relations avec l’écriture dans nos sociétés contemporaines ou encore rejouer l’illusion de perfection dans la représentation tout en la déjouant par le rapport établi entre le sujet et son fond. Elle est aussi le moyen de réaffirmer la pratique d’atelier dans une époque où domine la culture du projet, autrement dit de choisir une temporalité plus lente associée aux rythmes générés par les exigences du medium et affranchie des exigences de postures liées à la culture de l’évènement. Elle revendique la prise en charge joyeuse d’une histoire débarrassée de son corset chronologique et de toute obligation de respect, le recours au savoir faire le plus précis comme à la brutalité gestuelle la plus immédiate.
La radicalité de position des aînés a offert à la jeune génération une ouverture maximale du champ pictural dans ses relations avec les autres pratiques et le contexte d’exposition.
L’approche décomplexée des tout jeunes artistes vis-à-vis des problématiques de déconstruction du tableau, de rapport aux formes, à l’image, à la narration, au libre usage des matériaux autant que de l’histoire de l’art, témoigne d’une assimilation accomplie de l’héritage de Supports/Surfaces.
L’engagement reconnu de la Fondation Salomon comme son attention portée à l’actualité des questions picturales (entre autres pratiques artistiques) en font le partenaire parfait d’un tel projet – un projet dont le titre évoque, sous le slogan bien connu, le clin d’œil au rapport fond/ forme cher aux artistes de Supports/Surfaces. »
Claire Viallat, Kacem Noua