ESAAA éditions / Conférence : « Des coudes au comptoir » et lancement du livre « Le Grand Zinc »
le samedi
– 16h30
Fondation Ricard : 1, cours Paul Ricard 75008 Paris
La Fondation Ricard, Paris accueille la conférence « Des coudes au comptoir », dans le cadre du lancement du livre Le Grand Zinc publié par l’ESAAA éditions. L’événement prendra la forme d’une table ronde entre Camille Richert – l’une des autrices de la publication Le Grand Zinc, Marie Preston – artiste et qui a beaucoup écrit sur l’art coopératif engagée socialement et Io Burgard, autrice de la publication qui fait suite à sa résidence à Curiox (Ugine) en 2019-2020.
Les intervenant·x·es
Io Burgard
Née en 1987, Io Burgard est une artiste basée à Paris et à Aubervilliers dont le travail investit la fluidité des corps et sa mobilité dans les lieux de passage. Diplômée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris (2014) et de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg (2012), elle est lauréate de résidences, à la Fondation d’entreprise Hermès, à la Cité Internationale des arts à Paris ou encore à Saint-Ange.
Elle a participé à des expositions collectives tant au niveau national qu’international au Mo.Co, Montpellier, au FRAC Ile-de-France, Paris, au FRAC Haut de France, au Palais de Tokyo, Paris, à la galerie Continua, Les Moulins, au Forum Hermès à Tokyo, (Japon), à la Maison Hermès de Séoul (Corée du Sud). Des expositions monographiques lui ont été offertes, notamment au MRAC Serignan, en 2018, aux CAC Les Capucins à Embrun, en 2020, au CAC d’Ugine, en 2021, CAC La Traverse Alfortville en 2024, et dans les galeries Maïa Muller (Paris) et Lætitia Gorsy (Leipzig, Allemagne). Elle a aussi participé aux manifestations artistiques de Manifesta (Marseille 2020) de la Triennale de Dunkerque (2023) et de la Biennale d’Anglet (2024). Son travail est présent dans les collections publiques françaises du Centre National d’art plastique, des Fonds régionaux d’art contemporain Ile de France et PACA et du Musée d’art contemporain de Sérignan.
Camille Richert
Camille Richert est historienne de l’art, critique d’art, enseignante et commissaire d’exposition. « Docteure en histoire de l’art contemporain, Camille Richert amorce un projet sur la thématique du travail, en réfléchissant aux conditions auxquelles une exposition pourrait former une écriture visuelle et démocratique de connaissances scientifiques. L’auteure opte pour une co-construction des savoirs du travail par ses acteurs, qui aboutirait à une scénographie et un choix d’œuvres privilégiant la cohérence éthique avec leur sujet. Le projet consiste en la proposition d’expositions
dites « sociales » selon les trois prismes identifiés : médiation, commissariat et scénographie. »
Marie Preston
Marie Preston est artiste, maîtresse de conférences à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (Laboratoire TEAMeD / AIAC). Son travail artistique se constitue comme une recherche visant à créer des œuvres, documents d’expérience, avec des personnes a priori non artistes. Ses recherches ont porté ces dernières années sur la pratique boulangère (Pain commun, Four commun et Levain), sur les écoles ouvertes et les pédagogies libertaires et institutionnelles (Maison Imprimerie, Quilt des écoles, Impressions libertaires), sur les métiers féminins du soin et de la petite enfance (Un Compodium). Elle a bénéficié d’une exposition personnelle Du pain sur la planche au centre d’art de La Ferme du Buisson (2019) et participé aux expositions L’art d’apprendre. Une école des créateurs, Centre Pompidou Metz (2022), Faire communs au Centre d’art Georges et Claude Pompidou à Cajarc (2020), Vocales au CAC Brétigny dont elle a assuré le co-commissariat avec Céline Poulin (2017). Elle a codirigé avec Céline Poulin et en collaboration avec Stéphanie Airaud l’ouvrage Co-Création (Éditions Empire et le CAC Brétigny) en 2019 et a publié en 2021 Inventer l’école, penser la co-création (Tombolo Presses et CAC Brétigny). Plusieurs de ces oeuvres ont fait l’objet d’acquisition par des collections publiques : Le Pommier et le Douglas (2011-2013) par le Centre National des Arts plastiques, La Veine (2013-2014) par l’Institut d’Art contemporain de Lyon, Sabine Duran, Pantin (2019) par le Fonds d’art contemporain – Paris Collection. Elle est actuellement en résidence à la Maison des jeunes et de la culture de Montbard où elle travaille autour des questions de subsistance et d’écoféminisme.
Elle participe également à une recherche-participative associant micro-biologistes, paysan·x·nes boulanger·x·ères, artisan·x·nes et formateur·x·ices autour des levains naturels, soutenue par le dispositif CO3.