In Vivo & Master Terrain / Tournoiement: séminaire, workshop et conférence pour les étudiant·x·es en option Design à l’ESAAA

du mercredi au jeudi
ESAAA – salle de cours Sud et salle de conférence

PROGRAMME:

  • 23.10.2024 :
    – 10h, salle de cours Sud: conférence Nourrir les solidarités avec Cristina del Baggio, à destination des étudiant·x·es en 4e et 5e année Design / Master Terrain;  
    – 14h-18h, salle de conférence / salle de cours Sud: workshop Tournoiement avec Naïma Ferré et Khosrow Moradi, à destination des étudiant·x·es en 4e et 5e année Design / Master Terrain;
  • 24.10.2024 – 9h30-17h30, salle de conférence / salle de cours Sud: workshop Tournoiement avec Naïma Ferré, à destination des étudiant·x·es en 2e et 3e année Design / Licence In Vivo.

Le 23.10.2024, les étudiant·x·es en 4e et 5e années Design / Master Terrain participeront au premier séminaire de pratique de la théorie de l’année, regroupant une conférence et un workshop nommé Tournoiement. Le lendemain, les étudiant·x·es 2e et 3e années Design prendront part à la deuxième partie du workshop Tournoiement, dans le cadre de leur cours Still Alive.

Conférence Nourrir les solidarités, avec Cristina del Baggio

Enseignante-chercheuse en géographie critique à l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine de Grenoble, Cristina del Baggio partagera son expérience de travail sur les questions de migrations, de frontières et de justice spatiale, dans une posture alliant recherche et activisme.

Cristina del Baggio est géographe, enseignante-chercheuse à l’Institut d’urbanisme et de géographie alpine (IUGA) de l’Université Grenoble Alpes et au laboratoire Pacte. Ses recherches actuelles portent sur les enjeux du franchissement des frontières alpines par les exilé·x·es ainsi que sur leur accueil dans les communautés de montagne.

Workshop Tournoiement, avec Naïma Ferré et Khosrow Moradi

La danse du tournoiement consiste à tourner autour de soi-même, à l’image de tout jeune enfant qui, attiré par le simple plaisir de l’ivresse et de l’euphorie qui en découle, se livre intuitivement au tournoiement. Cette danse est établie et pratiquée dans diverses cultures. Incontestablement, la danse derviche est la plus connue. Issue de la tradition soufie, c’est traditionnellement une pratique mystique qui a pour but d’atteindre l’extase.

Sans nécessairement chercher à atteindre cet extrême, tourner sur soi-même requiert un engagement intense sur les plans physique, mental et émotionnel. L’acte spécifique du tournoiement invite à ouvrir un espace intérieur inconnu en aiguisant toutes les perceptions des participant·x·es. La pratique du tournoiement propose donc une plongée en soi. C’est un appel à convoquer un état méditatif, contemplatif ou joyeux.

Naïma Ferré est une danseuse contemporaine. Elle explore les liens entre le corps et l’esprit, ou comment habiter un corps, que ce soit au travers d’une pratique intensive de chorégraphie instantanée solo, d’un travail de recherche approfondi sur l’activité de modèle vivant, ou encore par le biais de la pratique de la danse du tournoiement. Naïma collabore pendant de nombreuses années avec divers·x·ses danseur·x·ses, chorégraphes, metteur·x·euses en scène et musicien·x·nes (Jean-Philippe Naas, Isabelle Schad, Bazar Andalus, Marina Abramovic, Joan Jonas, Judith Hummel, etc.). Mue par le désir d’ouvrir des espaces intérieurs chez elle comme chez les autres, elle partage tout au long de son parcours ses recherches et ses connaissances lors de divers ateliers pour adultes comme pour enfants.

Après un long passage à Berlin, Naïma revient en France en s’immergeant cette fois-ci dans le domaine de la thérapie. Elle obtient alors son D.E. de Psychomotricité en 2022. Naïma exerce aujourd’hui en tant que psychomotricienne en institution et construit en parallèle de multiples ponts entre le soin et la danse, notamment auprès de la Compagnie Strates et de l’Association Rêver Tout Haut. Elle est installée dans le clunisois.

Khosrow Moradi commence son voyage musical il y a 20 ans avec la guitare électrique et la musique occidentale. Influencé par les paroles de Metallica, il se passionne pour la pratique de la guitare. Par la suite, il étudie la musique classique et apprend à jouer du piano et de la clarinette. Il s’intéresse à la musique iranienne. Il y a un peu plus de deux ans, après avoir suivi son deuxième cours de Vipassana, il choisit le dotar comme compagnon spirituel et méditatif.

Images: 1. Naima Ferré, tournoiement 2. Khosrow Moradi, musicien