Master Monstre: Assez perdu de plumes – workshop des étudiant∙es en 4e année Art avec Iuri Martin Cabétich
du mercredi
au jeudi
ESAAA – salle de recherche
Les étudiant∙es en 4e année Art (Master Monstre) rencontreront l’artiste Iuri Martin Cabétich pour le workshop d’écriture appelé « Assez perdu de plumes ».
« Qu’est-ce qui fait la différence entre un·e écrivain et une personne qui fuit l’écriture ? À mes yeux, ce n’est pas tant l’inspiration (ou le talent) que l’autorisation (la confiance qu’on est la bonne personne pour écrire ce qu’on a à écrire, qu’on est légitime à se reconnaître comme auteur.ice) – et cette autorisation est liée en partie aux places qu’on occupe dans le champ social, et à comment nos mots sont accueillis dans le monde. De qui n’exige-t-on que la conformité et l’obéissance ? De qui reconnaît-on les écarts comme des audaces ? » (Iuri Martin Cabétich)
Iuri Martin Cabétich – biographie
Iuri Martin-Cabétich est diplômé en 2019 des Beaux-Arts de Grenoble. Il a été sélectionné en 2021 pour suivre un Diplôme Supérieur de Recherche en Art (DSRA) au sein de l’ESAAA. Son travail s’articule autour de l’écriture et de la performance, notamment sous la forme de récits activés par des fragments d’objets collectés durant ses déplacements. Ceux-ci sont nombreux à l’intérieur et en dehors du champ de l’art, Iuri Martin-Cabétich s’étant formé aussi bien à la philosophie qu’à la botanique.
Au sein de ses recherches, Iuri approfondit les conditions nécessaires et suffisantes pour que du « sens » se cristallise (par exemple sur des objets). La question qui l’occupe est celle de l’activation : comment rendre actives des réflexions, des ressources pour faire face ? Comment activer des images, des mots, des objets dans tel ou tel type d’œuvre ? L’intéressent en particulier les conditions de possibilité d’une activation qui soit non assertorique. L’enjeu devient alors celui de proposer des formes qui ne suggèrent pas un repli, mais un chemin vers le monde et vers autrui. Ses ateliers s’inscrivent dans cette perspective.
Image : Iuri Martin Cabétich – Assez perdu de plumes
